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Libération

Faire la planche et buller dans le Var

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publié le 29 août 2009 à 6h53
(mis à jour le 29 août 2009 à 6h53)

Les organisateurs ont eu peur que le festival de BD de Solliès-Ville, dans le Var, ne s'arrête à sa 20e édition. Grand ouf de soulagement, la 21e aura bien lieu, avec une palette de dessinateurs des plus envieuses. Jean-Pierre Calistri, co-organisateur, revient sur la richesse de ce festival.

Quelles sont les spécificités du festival de Solliès-Ville ?

D’abord, le festival se tient dans une ville médiévale provençale, perchée sur une colline. Et le point fort reste d’avoir un des meilleurs plateaux de dessinateurs après Angoulême. Pas en termes de quantité, restrictions budgétaires de la part des collectivités obligent, mais en termes de qualité. Cette année, on va pouvoir compter sur les Cosey, Spiegelman ou autres Bilal. Beaucoup de dessinateurs sont passés par là, dont Franquin. On dit souvent que le palmarès de Solliès est un avant-goût d’Angoulême.

Quels autres dessinateurs allez-vous accueillir ?

Je parlais de l'Américain Art Spiegelman. Il va venir avec son épouse Françoise Mouly, éditrice du New Yorker. Dans leurs bagages, ils ont sollicité deux autres dessinateurs américains, Chris Ware et Charles Burns. On ne présente plus Enki Bilal, mais la nouveauté est qu'il a dessiné un petit lapin qui devient dès cette année le Soleil d'or remis aux lauréats. Trente de ses croquis d'Animal'z, actuellement exposés à Paris, nous sont prêtés par Artcurial. On peut également parler du couple Patrice et Céline G