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pour mémoire

Le prix Goncourt à Marie NDiaye, le Renaudot à Frédéric Beigbeder

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Gallimard et Grasset raflent la mise cette année, à l'issue d'un jury qui récompense deux écrivains confirmés: NDiaye pour «Trois femmes puissantes», Beigbeder pour «Un roman français».
Marie NDiaye, déjà prix Femina en 2001. (AFP Martin Bureau)
par
publié le 2 novembre 2009 à 13h18
(mis à jour le 2 novembre 2009 à 13h21)

Le prix Goncourt a été attribué ce lundi à Marie NDiaye pour Trois femmes puissantes (Gallimard), a annoncé le jury au restaurant Drouant à Paris.

La romancière obtient le plus prestigieux des prix littéraires de l'automne au 1er tour avec 5 voix contre 2 à Jean-Philippe Toussaint pour La vérité sur Marie et une voix à Delphine de Vigan pour Les heures souterraines. Marie NDiaye, installée depuis 2007 à Berlin avec sa famille, est la première femme a obtenir le Goncourt depuis 1998.

Frédéric Beigbeder remporte lui le Renaudot pour Un roman français (Grasset), au cinquième tour avec sept voix contre une pour Vincent Message pour Les veilleurs, une voix pour Véronique Ovaldé pour Ce que je sais de Vera Candida et une pour Justine Lévy pour Mauvaise fille.

Marie NDiaye, née en 1967 dans le Loiret d'un père d'origine sénégalaise et d'une mère française, a publié à 18 ans son premier roman, Quant au riche avenir (1985).

Remarquée par Jérôme Lindon des éditions de Minuit, elle abandonne ses études pour se consacrer à l'écriture et enchaîne depuis romans et recueils de nouvelles. Une vingtaine en 23 ans, parus pour l'essentiel chez Minuit puis chez Gallimard. Comédie classique (1988), La femme changée en bûche (1989), La sorcière (1996)...

Romancière atypique, tour à tour féministe,