Menu
Libération
Critique

Les Inrocks habillés par Kitsuné

Article réservé aux abonnés
Rock. Le festival débute ce soir à Paris par une soirée dévolue au label branché qui a vocation à vendre aussi bien de la musique que des vêtements.
publié le 3 novembre 2009 à 0h00

Le rendez-vous semble immuable, sur la carte de France des festivals musicaux. Chaque année, on lui accorde la même importance, puisqu’il figure un baromètre automnal de la production pop, folk, rock, electro internationale, là où, à titre comparatif, les furieusement défricheuses Transmusicales de Rennes assureront dans un mois la fonction de boussole.

Le festival des Inrocks lance ce soir sa 22e édition (bien que, par coquetterie ou superstition, il n'ait jamais cherché à mettre son âge en avant) qui, comme de coutume, quadrillera Paris (Olympia, Cigale, Boule noire, Maroquinerie, Point éphémère, Comptoir général), plus Lille, Nantes et Toulouse.

En amont, la planification de la présente édition a connu des soubresauts. Une soirée à la Cigale (celle du 9 novembre) a disparu, faisant comme principale victime l’infortuné rappeur Orelsan, qui à force d’annulations, poursuit son parcours live en pointillés. Parmi les autres dommages collatéraux, on a aussi vu disparaître des écrans radar les Suédois de Mapei et les (trop bien nommés ?) Américains agiles de Boy Crisis. Contrairement aux autres éditions, où l’on croisait par exemple des Coldplay, Etienne Daho ou Justice, la manifestation - toujours élaborée en partenariat avec le tourneur Alias - n’a pas non plus accroché de gros noms susceptibles de rassasier la clientèle des Zénith.

sur les rotules. Sans vraie tête d'affiche, au sens inflationniste du terme (y compris sur le plan financier, à l'heure o