C'est une quête qui passe par New York, une ferme puritaine du Massachusetts, le lac de Côme, un palais vénitien, Florence, les cercles Quakers de Philadelphie au XIXe siècle, Paris, Londres et un village du West Sussex, dans un cottage tranquille, où reposent les papiers personnels d'une romancière aussi énigmatique et fascinante que son personnage, Madame Solario. Une remontée dans le temps où l'on croise le fondateur des Casques bleus onusiens, un architecte qui a conçu des palais pour le sultan de Brunei, un millionnaire de Pennsylvanie expatrié en Europe, deux sœurs également belles, également passionnées et qui choisiront toutes deux le suicide à trente ans d'intervalle, un éditeur prestigieux ami personnel de John Steinbeck, une ancienne maîtresse de Maxime Gorki, et à chaque fois cette énigme qui, en 1992, avait inspiré à la psychanalyste Nata Minor un livre, Qui a écrit Madame Solario ? Qui ? Gladys Huntington. Une femme ayant voulu l'anonymat mais aussi tentée par la célébrité. Une femme à laquelle les lauriers amers de la consécration littéraire ont été refusés au dernier moment, et qui décidera alors de ne plus vivre.
Arbre généalogique
J'ai lu Madame Solario quand j'avais 14 ans et c'est un livre qui m'a marqué à jamais. Qu'il ait été anonyme rajoutait sans doute au parfum de mystère dégagé par Nelly-Natalia-Ellen Solario, l'héroïne de ce roman situé en 1906 dans un palace de Cadenabbia - l'Hôtel Bellevue, qui existe toujours mais n'es