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Libération

Marrakech prime un cinéaste mexicain

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Palmeraie. Le festival du film s’est achevé ce week-end, très autosatisfait de sa neuvième édition.
publié le 14 décembre 2009 à 0h00

Il y avait du beau linge, la semaine dernière à Marrakech pour la neuvième édition du festival international du film qui s’est cloturé ce week-end. Réalisateurs, acteurs et producteurs de toutes nationalités s’y sont croisés tout au long des près de deux cents projections, autour d’un jury présidé par le cinéaste iranien Abbas Kiarostami réunissant, entre autres, Mike Figgis, Fanny Ardant, Elia Suleiman, Pablo Trapero ou Christophe Honoré.

En marge de la compétition, des hommages appuyés ont été rendus à Emir Kusturica, Ben Kingsley, Saïd Taghmaoui ou Christopher Walken, ainsi qu'aux cinémas de Thaïlande et surtout de Corée du Sud, pays invité d'honneur. Enfin, des réalisateurs comme le Mexicain Alfonso Cuaron, Emir Kusturica, Jim Jarmush et son chef opérateur attitré, ou le réalisateur australien Christopher Doyle, ont donné des master class, succédant à Martin Scorsese venu l'an dernier.

«Il y a une ambiance extraordinaire, notamment lors des projections en plein air, sur la place Jemaa El Fna, avec 20 000 spectateurs», se réjouit logiquement Bruno Barde, puisque c'est lui qui organise la manifestation en tant que patron du pôle cinéma de la société Public Système. «Je crois qu'il y a une prise de conscience à la fois philosophique et politique pour faire en sorte que Marrakech devienne un des rendez-vous importants dans le calendrier des festivals. C'est en bonne voie : cette année, l'espace que nous avions réservé aux photographes étaient trop petit.