De son ami «Nico»,l'écrivain et chroniqueur Nicolas Rey affirme en Madame Irma sûre de son fait : «On est au début d'un truc qui va nous laisser sur le cul.» Ouh là. On demande à voir. Pour l'heure, «Nicolas Bedos» ne dit rien à beaucoup de monde. En tant qu'auteur de théâtre, il suscite par exemple un grand blanc chez un spécialiste maison. Son nom nous semble monter cependant, et pas seulement associé à celui de son père Guy pour lequel il a déjà écrit et mis en scène deux fois - le salué Sortie de scène puis le plutôt étrillé Voyage de Victor. Ces jours-ci, Mélanie Laurent, archicourue depuis l'Inglorious Bastards de Tarantino, fait ses débuts sur les planches dans sa Promenade de santé. TF1 lui a confié le scénario de trois films, avec la papesse José Dayan à la réalisation. Il s'apprête à publier un roman. Il tient aussi une chronique sur Oui FM, «la Semaine mytho», qui le suggère sale gosse nombriliste. Et puis, des rubriques people le pointent au bras de beautés - Elsa Zylberstein, Héléna Noguerra -, la rumeur le dit fêtard, abonné au Baron… Tout ça donnait envie d'aller y voir, sur le mode : de l'art ou juste du spectacle ? Tête de pont ou à claques ? Relève ou décalque ?
La première impression tient du soulagement : si l'auteur Nicolas Bedos déclare un brin pompeux n'écrire «que des choses qui [lui] tombent du cœur» et avoir expérimenté «tout ce qui est dans Promenade de santé : addictions, t