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Libération

Le festin de Pete

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publié le 3 avril 2010 à 0h00

Mia Jacob, cheveux courts au vent du soir, longe la berge du lac. Elle saute dans le bac qui nous emporte vers les rivages de Foodstook au bois de Boulogne. Au débarcadère, on nous tend des cocktails offerts par Jameson, mécène d'Action contre la faim. Concert, assis sur des barques retournées. Une étoile filante traverse le ciel et nous nous retrouvons au Den!s pour quelques tapas, avant de parcourir dix mètres vers le Little Bastard pour la soirée spécial BD de Technikart. Au bar, je croise Eric Naullau qui pousse son célèbre cri : «Je ne vais jamais au Baron !» Appel de Franck Knight : «Concert surprise de Pete Doherty au Truskel.» La rumeur dit que c'est pour payer le loyer d'un ami. A la fin du concert, Pete s'enferme dans une cave. Pour jouer au Festin nu ? Mi-Clos se fait virer avec sa clope. Le plus grand bar de France ouvre ses portes. C'est le Salon du livre. L'écrivain Jean-Pierre Théolier me file une invitation. On voit passer les nabettes, les jeunes filles avec des tee-shirts à la gloire de Marc-Edouard. On s'intéresse plus au médium qu'au message. Par un divin hasard, nous nous retrouvons face au stand des éditeurs religieux. Une dame s'approche : «Editions des béatitudes !» me dit-elle. J'ai mon Lautréamont de poche qui tente une sortie inopinée. Je le retiens. Avec Jean-Philippe et Marie, on file vers les studios de l'Upper East Side pour une soirée privée. Je prends le train vers le My Provence Festival, pour fai