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Libération

Avec Jerk Off, entrez dans la danse

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Festival. En marge de la Gay Pride parisienne de samedi, 3e édition du rendez-vous pluriculturel.
publié le 24 juin 2010 à 0h00

Le festival Jerk Off, qui se déroule jusqu’au 30 juin, prend de l’assurance, tout en conservant ses principes de base : mettre en avant la diversité des cultures homosexuelles. Loin d’être réservé à la communauté gay, ce rendez-vous entend ouvrir ses portes artistiques au public le plus large. Résolument alternative, la manifestation lutte contre toutes les formes de discrimination.

Insolites. Pour ses organisateurs, Bruno Péguy et David Dibilio, elle est «le off de la Gay Pride». Complémentaire du grand défilé parisien, samedi prochain, Jerk Off braque ses projecteurs sur des formes insolites, en général en rapport direct avec une réflexion politique sur la société actuelle.

Non sans rapport avec le jerk, cette danse des années 60 où les jeunes se trémoussaient (jerk off signifie aussi «se branler» en argot anglais), la manifestation invite depuis deux ans des artistes de différentes disciplines, non pas dans un but revendicatif, mais pour affirmer des choix esthétiques.

Pour sa troisième édition, elle ne pouvait que convier la danse à rejoindre la musique, le cinéma et les arts plastiques. C'est la compagnie La Zouze qui œuvre, depuis hier et ce soir encore, à la Machine du Moulin Rouge (ex-Locomotive). Créée au festival de Marseille l'année dernière, faite pour voyager et se repenser en fonction des espaces où elle s'installe provisoirement, Evelyne House of Shame de Christophe Haleb tient salon pour des conversations coquines ou g