Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s'est réjoui lundi de la levée des restrictions suisses pesant sur le cinéaste Roman Polanski, qui ne sera pas extradé aux Etats-Unis pour une affaire ancienne de «relations sexuelles illégales» avec une adolescente.

«Je me réjouis de la décision qui vient d'être annoncée par la ministre suisse de la Justice», Micheline Calmy-Rey, a déclaré le ministre français en indiquant lui avoir fait part, lors d'un appel téléphonique, de son «profond soulagement». «Le grand réalisateur franco-polonais pourra désormais retrouver librement les siens et se consacrer pleinement à la poursuite de ses activités artistiques», a ajouté Bernard Kouchner.

Agnès Varda lui souhaite une «vie normale» La cinéaste Agnès Varda s'est «jointe à tous ceux qui se réjouissent» de la libération de Roman Polanski et du refus de la justice suisse de l'extrader vers les Etats-Unis lundi, souhaitant que le cinéaste puisse désormais mener «une vie normale» sans être «tracassé».

«Je me joins à tous ceux, dans le monde du cinéma et bien au-delà, qui se réjouissent de sa libération», a déclaré  la cinéaste, signataire à l'automne, parmi quelque 700 personnalités du monde entier, d'une pétition de soutien à Roman Polanski. «C'était une situation grotesque. J'espère qu'il va pouvoir reprendre une vie normale et ne sera plus tracassé», a-t-elle ajouté.

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