Pour son concert au festival de Montreux, le 17 juillet prochain, Emmanuelle Seigner pourra compter sur un spectateur de choix. Son époux, Roman Polanski, sera parmi les spectateurs. Actuellement en Suisse, contrairement à ce qu’affirmait hier la rumeur sur son retour à Paris, le cinéaste y restera au moins jusqu’à cette date. Sans bracelet électronique et un pass d’invité à la main.

Vie normale. «J'ai toujours été confiante, nous déclarait hier Emmanuelle Seigner. Je ne pouvais pas imaginer un autre dénouement que celui-là ; aujourd'hui, les autorités suisses se rendent compte de l'injustice de cette affaire». Le temps des visites à la prison de Winterthur (une heure par semaine jusqu'en février dernier) puis des week-ends au chalet pour que ses enfants (âgés de 17 et 12 ans) ne perdent pas le contact avec leur père, est terminé. Et maintenant ? D'après elle, Roman Polanski devrait se mettre rapidement à son projet d'adaptation des Dieux du carnage, la pièce de Yasmina Reza, relancer d'autres projets, reprendre sa vie normale de cinéaste.

«C'est la fin d'un cauchemar, surtout pour nos deux enfants», explique l'actrice et chanteuse qui relève dans la messagerie de son téléphone des dizaines de messages de réconfort. Depuis septembre dernier, elle s'est retrouvée prise dans un piège médiatico-judiciaire à dimension internationale. «Jamais», dit-elle, elle n'a douté de l'issue de ce scénario ubuesque qui mélangeait to