Menu
Libération

Les nouvelles galeries épatent Paris

Article réservé aux abonnés
Art . Malgré la crise, des lieux ambitieux refont de la capitale une place forte au plan international.
publié le 28 septembre 2010 à 0h00

A l’occasion de cette rentrée parisienne, deux importants galeristes de leur génération (42 ans chacun), viennent, l’un de s’agrandir, l’autre de déménager.

Dans le Marais, Emmanuel Perrotin a récupéré tout le premier étage de l'hôtel particulier du 74 rue de Turenne. Il occupait déjà le rez-de-chaussée, le sous-sol et, dans l'impasse Saint-Claude, juste derrière, un autre grand espace. L'adjonction de ce nouveau plateau porte donc à 1 500 m2 et 11 salles la superficie totale d'exposition. Il l'inaugure d'ailleurs, via un «Group Show» regroupant une vingtaine d'artistes et montrant différents aspects de la peinture abstraite, avec des œuvres pour la plupart réalisées à cette occasion.

Enthousiaste. On y découvre notamment un beau panneau de Bharti Kher, un tout récent Bernard Frize, une grande encre sur toile de Piotr Uklanski, une nouvelle série d'Olivier Mosset…

En plein Saint-Germain-des-Prés, Hervé Loevenbruck a, quant à lui, quitté le 2 rue de l’Echaudé, à l’angle de la rue de Seine où il était établi depuis 2001. Il s’installe 50 mètres plus loin, 6 rue Jacques Callot, à l’adresse qu’occupait depuis 1967 la galeriste américaine Darthea Speyer (aujourd’hui âgée de 85 ans et retraitée, elle avait été l’une des premières à montrer des artistes comme Pollock, Rothko…). Il a entièrement repensé le lieu (architecte Anne-Cécile Comar, associée de l’atelier Du Pont), et présente une exposition collective représentant tous ses artistes, Dewar & Gicquel,