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Libération

L’Automne passe l’hiver

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Théâtre . Bilan et perspectives du festival parisien dont la 39e édition s’achève fin janvier.
publié le 21 décembre 2010 à 0h00

Derniers feux pour le Festival d'automne. La 39édition clôt sur Brume de dieu de Claude Régy donné jusqu'au 29 janvier à la Ménagerie de verre. De même Rêve d'automne, de Jon Fosse est au Théâtre de la ville jusqu'au 25 janvier.

Records. Son directeur Alain Crombecque mort en septembre 2009, la survie du festival semblait menacée. Les collaboratrices historiques de Crombecque, Marie Collin (pour le théâtre et la danse) et Joséphine Markovits (musique), et toute l'équipe, ont tenu. L'édition 2010 aurait battu des records de fréquentation : 168 000 spectateurs selon les organisateurs - des spectacles complets ajoutant des dates, tels la Loi du marcheur,Notre Terreur ou la Flûte enchantée.

Au-delà des chiffres, le millésime 2010 est un archétype du style Automne, mariant fidélité aux partenaires historiques (Peter Stein, Luc Bondy, Chéreau, Brook, Helmut Lachenmann, György Kurtág…) et ouverture (Sylvain Creuzevault, Misato Mochizuki, Claudio Tolcachir, Mette Ingvartsen, Toshiki Okada…), sans oublier les rétrospectives (les cinéastes Werner Schroeter et Alexandre Sokourov).

Le programme de la 40e  édition, qui sera dévoilé au mois de mai, est dans le même esprit. D'ores et déjà annoncées, des créations signées Christoph Marthaler, François Tanguy, Richard Maxwell, Guy Cassiers et Rodolphe Dana. Côté musique, des cycles Olga Neuwirth et John Cage. En danse, William Forsythe, Steven Cohen,