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Libération

Les choix du service culture

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publié le 5 mars 2011 à 0h00

Impossible cette semaine - à moins d'avoir opté pour un mode de vie troglodytique incluant l'éclairage à la bougie et une alimentation exclusivement à base de baies sauvages - d'échapper à l'ouverture de la Gaîté lyrique. Annoncé depuis dix ans, le nouveau temple parisien de la culture numérique - musique, expos, projections, point de croix, documentation, jeu… un intrus s'est glissé, ami(e) lecteur(trice) sauras-tu le retrouver ? - existe enfin. La bonne nouvelle, c'est que, pour ce début de semaine, l'accès est gratuit. Mais la mauvaise, c'est que ceux qui n'ont pas pris la peine de s'inscrire sur Internet peuvent toujours aller se rhabiller, vu que le lieu affiche archi-complet. Les recalés auront alors quelques solutions de repli : rester chez eux à bouder en écoutant la world soyeuse du vétéran Malien Boubacar Traoré(Mali Denhou). Ou sortir, en allant au choix : 1) brûler des calories au contact du meilleur de la scène antillaise conviée aux Nuits tropicales du Zénith à Paris ; 2) réviser Feydeau, façon Françon, au théâtre Marigny ou, version Deschamps, à la Comédie-française ; 3) s'ébaudir devant les magnifiques toiles et gravures de Lucas Cranach, maître de la Renaissance qui a élégamment patienté sans moufeter un demi-millénaire avant d'avoir en France sa première grande rétrospective (musée du Luxembourg). Alternatives provinciales : le musée Mandet de Riom