A l'heure de la la galvanisation totalement artificielle du pharaon dandy momifique François Mitterrand, élu en 1981 et cancérisé à mort dans la foulée, la compilation Tels, célébrant en vrac le gisant à peine refroidi de celui qu'on appelait «la force tranquille du rock français» (ou «le Johnny Hallyday new wave»), autrement dit Bashung, est un peu de saison. A chacun selon ses goûts ; disons aujourd'hui, sans raison, Raphael et son Apiculteur un peu léger ou feu-Noir Désir et son Aucun express un peu lourds de sens (sur fond de lynchage en double peine de Cantat, commençant à faire honte) ou J'passe pour une caravane, de Gaëtan Roussel. Ça ira mieux demain ; comme pour Gunter Sachs, notre promo-suicide du jour. Plus marioles : les gugusses russes Semianyki, valant visite au théâtre du Rond-Point, à Paris. Entre satire acide à la Jossot (bibliothèque Forney, 75004) ou graphisme hardcore de Gary Panter à la galerie Martel, dans le XXe à Paris, et «slameries» du Yankee titi Saul Williams (Volcanic Sunlight, chez Jive Epic), pourquoi pas un peu de marottes et marionnettes, du côté de la Compagnie Tro Héol et de son Meunier hurlant en tournée ? Là-dessus, rendez-vous énorme sous les combles du Grand Palais pour le déploiement matriciel spectaculaire d'
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publié le 14 mai 2011 à 0h00
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