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Visions du futur mis en Seine

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Interactif . L’Ile-de-France à l’heure de l’anticipation.
publié le 21 juin 2011 à 0h00

Le futur quadrille l'espace francilien depuis vendredi. Avec quatre parcours dans la région, difficile de ne pas tomber sur l'un des événements que Futur en Seine multiplie jusqu'à dimanche. C'est au centre névralgique du festival et siège du pôle de compétitivité Cap Digital à Paris, que Futur en Seine étrenne les innovations de demain. Avec le Jardin des amours, Florent Aziosmanoff meuble l'espace d'une poubelle, d'un banc et d'un lampadaire sensibles. «Dès que deux personnes s'asseyent, le banc détecte leur présence et le lampadaire vient leur tirer le portrait, commente l'inventeur. La poubelle s'occupera d'imprimer le cliché, si elle n'est pas partie en vadrouille, bouleversée par cette relation entre son bien-aimé et le luminaire.»

Cet aménagement, tout en couleurs et diodes, sera exposé avec treize autres prototypes au Centquatre à Paris, de jeudi à dimanche. In situ, d'autres installations s'offrent au public, telle la plateforme de téléprésence immersive. Nom compliqué pour une installation qui va au-delà des limites de Skype. Installé au Conservatoire national des arts et métiers de Paris, jumelé à la Société des arts technologiques de Montréal, Posture : Paris-Montréal, de Luc Courchesne, crée la rencontre dans un lieu virtuel. Au centre d'une toile à 360 degrés, Paris et Montréal ont été modélisés en 3D pour que le badaud y croise ses amis d'outre-Atlantique. «Ensemble, on peut visiter un même lieu, regarder une vidéo, on so