Rétrospective de Leopoldo Torre Nilsson au Centre Pompidou, performance littéraire de Mariano Pensotti dans le métro ou mise en scène de Daniel Veronese au théâtre de la Bastille : cet automne, avec le Tandem Paris-Buenos Aires, la capitale roule les r. Mijoté depuis 2010 par l’Institut culturel et son homologue argentin, l’événement se conçoit comme un coup de projecteur sur des affinités artistiques qui n’ont pas attendu le feu vert institutionnel pour s’exprimer. Car au siècle dernier déjà, Cortázar, Borges ou Gardel célébraient l’attachement réciproque des deux villes mythiques, renforcé jusqu’à aujourd’hui par de successives diasporas culturelles.
Le Tandem a débuté outre-Atlantique au printemps : quelque 200 artistes de la scène française ont été accueillis dans la cité porteña. Aujourd’hui, l’invitation est rendue. Jusqu’au 24 décembre, une série de propositions aux cadences et accents latins réchaufferont Paris. Ce week-end, le 104 a donné le ton, avec 2 jours et 2 nuits d’un marathon enthousiaste et ambitieux de spectacles, concerts et cours de danse.
Les DJ’s El Remolon et Tremor ont mixé cumbia, electro, hip-hop et musique traditionnelles sud-américaines devant un dancefloor curieux à défaut d’être déchaîné, tandis que la tradition tango s’est incarnée dans les voix de Raúl Lavié et Maria Grana. Le meilleur est sans doute à venir.
En partenariat avec le festival d’Automne et Temps d’image, la crème théâtrale argentine, à l’image du pétulant Marcial Di Fonzo Bo et son