C’est ce mercredi peu avant 13H00 que sera dévoilé le lauréat du Goncourt, le plus prestigieux prix littéraire français, pour lequel quatre prétendants sont en lice, dont la révélation de la rentrée, le premier roman d’Alexis Jenni, pépite arrivée par la poste chez Gallimard.
Encensé par la critique et vendu jusqu'ici à 56.000 exemplaires, «L'art français de la guerre» est une fresque épique entre Indochine et Algérie, au goût de sang et de sueur, qui questionne l'héritage de vingt ans de guerres coloniales. Un roman ambitieux et exigeant d'un professeur de SVT lyonnais de 48 ans.
De rares auteurs ont déjà décroché le Goncourt avec un premier roman, dont Jean Rouaud en 1990 avec «Les champs d'honneur» et Jonathan Littell, en 2006, avec «Les bienveillantes».
Autre prétendante au Goncourt, et autre belle surprise de la rentrée, Carole Martinez, avec son deuxième roman à l'univers féerique, «Du domaine des murmures».
Le Goncourt dope les ventes
Il est aussi publié chez Gallimard, qui fête son centenaire et pourrait bien le célébrer avec un nouveau Goncourt. Depuis 2000, la maison d’édition dirigée par Antoine Gallimard l’a obtenu à quatre reprises, contre deux à Grasset, sa rivale de toujours.
Sont aussi dans les starting-blocks, Sorj Chalandon, déjà sacré jeudi par le Grand prix du roman de l'Académie française pour «Retour à Killybegs» (Grasset), nouvelle plongée en Irlande du Nord, et Lyonel Trouillot, poète et romancier haïtien à la langue enchantée, avec «L