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Libération

Internet écrit-il la fin du livre ?

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Modérateur Max Armanet
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publié le 25 novembre 2011 à 0h00

Alexandre Bompard Président de la Fnac

La numérisation donne une nouvelle vie aux textes

Nombreux sont ceux qui, en France, ont accusé Internet de détruire le livre et par là même, le droit d’auteur. A bien des égards, c’est l’inverse qui se produit. Il y a quelques mois, Google a signé avec Hachette Livre un accord qui permettra à des milliers d’ouvrages, qui ne sont plus édités, d’avoir une seconde vie.

Nous avons noué des partenariats avec la Bibliothèque de Lyon ou la Bodleian d’Oxford, où sont numérisés les ouvrages relevant du domaine public, afin de donner accès gratuitement à ces textes dans leur intégralité aux lecteurs du monde entier. Pour les œuvres disponibles en librairie et encore sous droits d’auteurs, nous nous associons à des éditeurs, nous numérisons leurs livres et mettons en ligne un extrait qui permet aux lecteurs de se faire une idée avant de l’acheter ou de l’emprunter.

Philippe Colombet Responsable de Google Livres

Papier et numérique se complètent pour le bénéfice du lecteur

Aujourd’hui, le livre a plusieurs supports. Est-ce à dire que le livre imprimé disparaîtrait ? Première librairie de France, la Fnac ne croit pas à la disparition du livre physique, mais au contraire, au développement complémentaire de deux offres de lectures. Le principal danger qui plane sur le livre vient de ce que certains pure players le considèrent comme un simple produit d’appel.

Nous sommes convaincus que ce qui fait la richesse d’un livre est d’abord celle de son contenu. Nous avons donc, plus que jamais, besoin des éditeurs