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Libération

Astropolis met sa saison froide en orbite

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Tendance. Comme de plus en plus de festivals, le raout brestois inaugure lui aussi sa version hivernale.
par Louda BEN SALAH et Riyad Cairat
publié le 14 janvier 2012 à 0h00

Une semaine de fièvre à Brest au mois de janvier, chose rare. Nicolas Jaar, François K. et Nicolas Masseyeff réunis sur le même plateau, fait rare. Le plus ancien festival de musiques électroniques lance son édition hivernale. Astropolis passe le cap saisonnier d'une programmation éclatée en une semaine «au bout du monde». Radio Slave ou encore Club Cheval se partagent l'affiche, parfois le même soir, sur plusieurs lieux mythiques comme le Cabaret Vauban. En plus des cinq lives prévus au programme entre le 19 et le 21 janvier, quatre ateliers destinés aux DJ de tous niveaux et des rencontres auront lieu afin de parfaire l'événement tout au long de la semaine. «On a vraiment voulu créer un événement à taille humaine, plus intimiste que l'été, déclare Matthieu Guerre-Berthelot, un des deux organisateurs. Après les fêtes de Noël, il y a une vraie période creuse et une réelle demande du public. Et là, en ayant vu la programmation, certains nous ont envoyé des messages disant : "C'est la classe."» Si les prévisions de fréquentation oscillent autour de 4 000 personnes sur la semaine, l'association mise sur un public connaisseur, pour les trois quarts venu de la région même…

Etendre des programmations d'été à l'hiver est un concept qui fait son chemin. Le premier festival à décliner une «collection hiver sur le prêt-à-porter musical» fut la Route du rock de Saint-Malo en 2006. L'idée d'un événement cloné sur l'ADN de la version estivale trottait depuis pas