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Analyse

Marseille 2013, mise en Bouches

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Festivités. Capitale européenne de la Culture l’an prochain, la préfecture des Bouches-du-Rhône dévoile, en dépit de tensions locales, un pan de son programme.
publié le 20 janvier 2012 à 0h00

L’association Marseille-Provence 2013 présentait hier les grandes lignes de sa mutation en Capitale européenne de la Culture, qui doit démarrer au milieu de mois de janvier 2013. Le programme complet ne sera livré que plus tard. En attendant, l’événement suscite encore beaucoup (dans le désordre) d’envies, de craintes, d’espoir, de complexes, de colères, d’imagination. Et de questions.

Capitale européenne de la culture, c’est quoi ?

Un événement qui doit soutenir la création et la diffusion d’œuvres d’artistes issus de toute l’Europe. Et, en l’occurrence, cette fois, du pourtour méditerranéen. Contribuant au rayonnement culturel de l’agglomération marseillaise, tout en essayant d’entraîner dans l’aventure les habitants, le tout avec environ 91 millions d’euros de budget (dont plus de 80 millions d’argent public pour l’instant). Les capitales culturelles choisies ont déjà été trois fois françaises : Paris, Avignon, et surtout, en 2004, Lille, souvent donnée en exemple. Marseille, pour sa part, a été élue en 2008, après une campagne qui avait provoqué un bel enthousiasme, plutôt retombé pour l’instant. Il a fallu faire avec les contraintes financières du moment (encore que le budget alloué à l’événement soit accompagné de forts investissements - 600 millions d’euros pour la seule ville de Marseille) pour réhabiliter les principaux musées et accélérer la construction de nouvelles structures comme le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCe