Le commissaire de l’exposition itinérante du Louvre prévue à partir du mois d’avril dans trois préfectures du Japon sinistrées par le séisme du 11 mars, dont celle de Fukushima, a affirmé jeudi à Tokyo que les oeuvres ne couraient pas de risques vis-à-vis de la radioactivité issue de la centrale accidentée. «Comme pour toute exposition nous avons pris le maximum de précautions pour les oeuvres mais aussi pour le personnel du musée qui va les convoyer», a assuré Jean-Luc Martinez, conservateur général du Patrimoine, directeur du département des antiquités grecques, étrusques et romaines.
Sous l'intitulé «Rencontres», vingt-quatre oeuvres seront successivement exposées du 27 avril au 17 septembre dans trois musées du nord-est de l'archipel, à Morioka (préfecture d'Iwate), Sendai (province de Miyagi) et Fukushima, ville de la région homonyme située à environ 70 kilomètres du complexe atomique dévasté par le tsunami du 11 mars. «En ce qui concerne le risque de tremblement de terre, les infrastructures culturelles au Japon sont particulièrement bien adaptées», a souligné Martinez. «Quant à la radioactivité, je rappelle qu'elle n'est pas nocive pour les oeuvres d'art. Le risque, s'il existait, serait pour le public. Or, les taux de radioactivité mesurés à l'intérieur des musées sont bien en-deçà des limites sanitaires», a-t-il assuré.
La radi