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Libération

La pub de Guillon rame dans le métro

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Gag . Hier, les affiches de l’humoriste ont été retirées en raison de leur supposé «caractère politique».
publié le 27 janvier 2012 à 0h00

Hier, scène de violence dans le métro parisien. Vers 9 heures, les affiches du prochain spectacle de l'humoriste Stéphane Guillon (et collaborateur de Libération) étaient apposées sur les quais loués par l'agence Mermon. En fin de matinée, on les retrouvait décollées ou recouvertes.

Non par des individus cagoulés, racailles sauvageonnes, mais par les mêmes qui les avaient encollées. Vers 15 heures, Stéphane Guillon pouvait twitter : «Mon affiche a été censurée dans le métro. Je suis triste pour tous les gens qui travaillent avec moi sur ce spectacle» puis «Nous n'avons aucune explication. Des affiches ont été posées puis arrachées. Il s'agit de l'affiche du spectacle, présente sur mon site.»

Au milieu de l’après-midi, Eve de Dommartin, qui s’occupe de la campagne pub de Guillon à l’agence Mermon, n’en savait guère plus. Elle n’avait pas réussi à obtenir d’éclaircissements de Metrobus, qui gère la pub dans le métro, concernant les motifs de ce retrait.

On se rappelle les tracasseries contre l'affiche du Gainsbourg de Sfar (enfumant la loi Evin) mais ici, le visuel ne semble contrevenir à aucun règlement (pas de clope, pas de sexe, pas de prosélytisme, pas de propagande politique…). Alors, quoi ?

Metrobus avait cependant prévenu par oral Eve de Dommartin, avant de décoller les affiches, indiquant que Gérard Unger, son PDG (et par ailleurs cogérant de Libération Médias, notre régie publicitaire), avait un problème «avec l'accroche», c'es