Décidément, Michael Jackson est loin de reposer en paix. D'un côté, sa fille Paris laisse clairement entendre que l'album posthume Michael, sorti en 2010, serait une imposture ; de l'autre, le label qui produit le disque se retrouve victime de hackers ambitieux. Sony Music s'est en effet fait voler pas moins de 50 000 fichiers numériques, dont l'œuvre de Jackson. Les faits remontent en réalité à mai 2011, mais le label avait mis plusieurs semaines à réaliser l'ampleur du butin et c'est le Sunday Times qui a révélé l'affaire, obligeant la firme à confirmer l'information.

Sony connaît de vrais problèmes avec sa sécurité informatique. Quelques semaines avant ce braquage exceptionnel, la major était déjà victime d’une intrusion dans plusieurs de ses serveurs, dont PlayStation Network. A l’époque, le système de protection n’avait pas empêché le vol de renseignements personnels de plus de 70 millions de personnes abonnées à ce réseau, provoquant l’arrêt du serveur pendant plusieurs semaines et l’ire des utilisateurs. Heureusement pour ces derniers, aucune donnée n’a fuité cette fois-ci, mais la perte financière que provoquerait la diffusion illégale des titres du chanteur, décédé en 2009, serait un coup dur pour la maison de disques. Elle affirme aujourd’hui avoir repéré et comblé les failles de son système, trop tard malheureusement pour conserver son trésor de guerre.

Le label a d'ores et déjà perdu l'intégralité du back-catalogue de Michael Jackson. Un dossier a