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Libération
Critique

Des migrants bons sous tous apports

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Déplacement . Le festival toulousain C’est de la danse contemporaine prend pour thème le vagabondage.
publié le 20 mars 2012 à 0h00

CDC, comme le festival C’est de la danse contemporaine, et comme le Centre de développement chorégraphique de Toulouse-Midi-Pyrénées. En attendant la construction d’un nouveau lieu, voté par le conseil municipal, Annie Bozzini, la directrice du festival, poursuit un travail de fond réaffirmant que la danse contemporaine de création est toujours en recherche, et une force de propositions esthétiques.

Langage. Pour sa huitième édition, le festival CDC a pris pour thème «Des migrations», la discipline ayant de tout temps migré et la plupart des compagnies étant formées de danseurs d'origines diverses, ce qui pose parfois de sérieux problèmes pour l'obtention de visas.

Plus que jamais, la dimension internationale de cet art du déplacement s’affirme, renforcée par la création à l’étranger, notamment sur le continent africain, de jeunes structures, manifestations, écoles et par le renouvellement des genres. Comme le flamenco, boosté par une génération qui revient sur l’histoire tout en inventant un langage des plus actuels. Invité le 29 mars, Israel Galván est l’un de ces chefs de file régénérant la discipline.

Migrer, volontairement ou par nécessité, tous les artistes programmés l’on fait un jour ou l’autre et, pour certains, en font un choix de vie, trouvant dans le périple une deuxième patrie. Les nomades sont en constante augmentation et représentent 2,9% de la population. Par leur flux, ils renseignent sur l’état des pays qu’ils quittent ou rallient.

Le festival,