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Libération

Notre sélection pour la nuit de jeudi aux Nuits Sonores

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Libération sélectionne quelques artistes parmi les dizaines se produisant toutes les nuits dans le festival lyonnais.
Pachanga Boys (DR)
publié le 17 mai 2012 à 18h05

Ça y est, c’est parti. Les Nuits sonores 2012 sont lancées et Libération est sur place, éparpillé dans la ville comme le festival, qui chaque année depuis dix ans (déjà?) recompose la géographie festive de sa ville le temps d’une fin de semaine.

On ne fait plus la fête uniquement au Transbordeur ou aux Anciennes usines Brossettes. Lyon s’ouvre, se redécouvre des caves et des arrière-salles qui sont livrées aux ondes des DJs invités. Cette géographie provisoire a aussi au fil des années, aidée et même poussée par la municipalité complice, permis aux Nuits sonores de participer à la remise en marche de zones à l’abandon. C’est par exemple la Sucrière ou le vaste territoire de la Confluence.

Les Nuits sonores, leurs beats et leurs milliers de danseurs, ont souvent été envoyées là en éclaireur, autant pour annoncer des renouveaux que pour les étrenner. C’est finalement aussi le but d’un festival : vivre dans sa ville, s’y confronter, en être un acteur physique.

On va donc vivre avec Lyon et avec les Nuits sonores jusqu'à dimanche soir. Aujourd’hui, la sélection de la journée va doucement glisser vers une nuit à part, via 13 « circuits électroniques » qui vont s'égayer en ville de 19h au petit matin. Sélection maison.

Pachanga Boys (Hôtel Dieu, 20h-22h). Il est encore temps d'attraper ce duo de faux nouveaux venus. L'Allemand Superpitcher joue une techno langoureuse et épurée depuis plus d'une décennie maintenant, et avait publié en 2010 un très beau deuxième album,