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Libération

Une nuit avec… Manoo

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(DR)
publié le 18 mai 2012 à 18h37

Jeudi soir, ce furent quinze soirées dans autant de lieux différents aux Nuits Sonores. Quinze villes invitées à Lyon, de Stuttgart à New York, de Londres à Prague. Je retrouve Manoo au First, boîte select du quartier de la Part-Dieu, vers 23h. Et c’est Ibiza qui a délocalisé sa musique ici. Le DJ organisateur de la soirée, Klement Bonelli, a réuni un line-up de qualité: Alfredo, Cesar Merveille, du label Cadenza, Dyed Soundorom, DJ allemand excellant dans la minimal, et donc Manoo.

Calme, souriant et détendu alors qu'il joue à minuit, il prend le temps d'expliquer qui il est, alors que l'environnement ne se prête pas franchement à la discussion informelle. En fait, il est dans son élément. Et plus que les clubs, c'est la musique qui l'habite: «Mon son, c'est celui de la Body and Soul: soul, funk, house, garage. Plus généralement, la musique que j'aime, c'est celle que je peux écouter partout: dans un club, dans un parc ou chez soi.» La Winter Music Conference de Miami, festival de musiques électroniques se déroulant fin mars dans une multitude de lieux à toute heure du jour et de la nuit, c'est sa «famille musicale»: «tous les artistes que j'aime se produisent là-bas.»

Mais l'endroit l'ayant le plus marqué, c'est l'Afrique du Sud. Il en parle avec respect et affection. «Ce pays, c'est vraiment autre chose. Franck Roger [du label Real Tone Records dont Manoo fait également partie] disait que c'était magnifique. Les mecs là-bas kiffaient mon son d