Promesse annoncée, promesse confirmée. Elle-même écrivaine, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, aime le livre, mais surtout les librairies, et même «plus spécialement les commerces indépendants». L'engagement de revenir à la TVA sur l'imprimé à 5,5%, passée à 7% après le 1^er avril malgré un haro de toute la profession, a été réitéré jeudi. La veille, la ministre avait réuni rue de Valois les représentants des réseaux de librairie et des collectivités territoriales.

La mesure de réduction, qui sera intégrée dans la loi de finances rectificative examinée en juillet, obéira à un «calendrier qui tiendra compte des contraintes techniques et logistiques du secteur», précise un communiqué. Car ce revirement largement souhaité par la chaîne du livre annonce un nouveau chambardement, en plus du retour à la case départ de l'Assemblée : une valse dans l'autre sens des étiquettes et des mises à jour informatiques très lourdes. La ministre doit rencontrer les éditeurs la semaine prochaine pour discuter des modalités d'application qui ne sera pas immédiate.

Le Syndicat de la librairie française se félicitait début juin que l’impact négatif de la hausse ait été limité en librairie et appelait à une concertation avec le nouveau ministère. Car au-delà de la TVA, la santé économique de la librairie inquiète.

D’autres propositions, issues du rapport sur l’avenir de la librairie rendu en avril, ont été mises sur la table mercredi : un renforcement de la loi du