Actuelle commissaire européenne chargée de l’Education, de la Culture, du Multilinguisme, de la Jeunesse et des Sports, Androulla Vassiliou a longtemps été avocate à Chypre dont elle est originaire. Son mari, Georges Vassiliou, a été président du pays et le principal négociateur de l’adhésion à l’UE. En poste depuis 2010, Androulla Vassiliou s’attache à valoriser la diversité culturelle de l’Europe et voit dans la culture une réponse à la crise économique, sociale et culturelle que traverse l’UE.
Pourquoi êtes-vous à Avignon ? Que représente ce Festival pour vous ?
C’est la première fois que je viens à Avignon pour le Festival. En tant que responsable des questions de culture, il est de mon devoir d’expérimenter les activités soutenues par le programme Culture de la Commission européenne. C’est le cas d’Avignon qui perçoit depuis 2007 une aide de plus de 1 million d’euros. Ma visite en France est l’occasion de rencontrer les acteurs des festivals d’Avignon, d’Arles et d’Aix-en-Provence qui deviennent, chacun dans leur domaine, des festivals de premier plan en Europe. Avignon a la particularité d’être à la fois très exigent et très populaire. Il est une excellente occasion pour les gens de se réunir, d’expérimenter différentes formes d’arts. J’ai pu observer à quel point les gens apprécient ce type de manifestation, la joie que cela leur procure. L’atmosphère unique qui règne dans la ville en est la preuve.
Vous avez assisté à la représentation du Maître et Marguerite, mis en scène par Simon McBurney. Qu’en avez-vous pensé ?
C’est une pièce difficile. Je vais certainement continuer à y réfléchir pendant longtemps parce que les idées et les interprétations sont nom