La Villa Médicis, qui abrite l'Académie de France à Rome depuis deux siècles, connaît une année pénible. Après la série de vols de sculptures dont elle a été victime (Libération du 2 février et 11 février 2012), un mur ancien s'est écroulé sur une dizaine de mètres, dans l'allée des orangers qui conduit à l'une des sorties du domaine, sur la rue de la Porta Pinciana. Le 8 août, un pan de muraille du XVIIe siècle a commencé à vaciller. Un jardinier a eu la présence d'esprit d'en fermer l'accès, personne n'a été blessé.
Le directeur, Eric de Chassey, a interrompu ses vacances pour être présent dans «ce moment affligeant», parlant de «spectacle terrible» dans un mail au personnel et aux pensionnaires. La Repubblica, qui a révélé la nouvelle, lui a reproché dans un article acide d'avoir voulu leur imposer le silence. Le mail, en fait, demandait de «laisser exclusivement à la direction le soin de communiquer avec l'extérieur», afin que «les informations soient précises et fondées». Un appel qui, manifestement, n'a pas été entendu.
Impact. «En réalité, explique le directeur, j'ai voulu donner des c