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Michel Onfray ne sera pas commissaire de l'expo Camus

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Le philosophe a indiqué sur Twitter qu'il ne signerait pas la convention qui aurait fait de lui le commissaire de l'exposition consacrée à Albert Camus qui se tiendra à Aix-en-Provence en 2013.
Boulanger, infirmier ou chômeur, ils sont un millier à assister chaque lundi au cours que donne Michel Onfray pour la dixième année à "l'université populaire" de Caen (nord-ouest de la France), destiné à tous ceux qui n'étaient pas "sociologiquement programmés pour la philosophie". ( © AFP Kenzo Tribouillard)
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publié le 15 septembre 2012 à 11h18

Le philosophe Michel Onfray a indiqué vendredi sur son compte Twitter qu’il ne signerait pas la convention qui aurait fait de lui le commissaire de l’exposition consacrée à Albert Camus qui doit se tenir à Aix-en-Provence en 2013.

«Michel Onfray ne signera pas la convention qui aurait fait de lui le commissaire de l’expo Camus à Aix en 2013» pouvait-on lire vendredi soir sur le compte Twitter du philosophe, une information confirmée samedi matin par le philosophe auprès de l’AFP.

La mairie d’Aix-en-Provence a indiqué samedi n'être au courant de rien.

Il ne s’agit pas du premier rebondissement pour cet événement qui doit être présenté à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) à partir du 7 novembre 2013, jour où l’auteur de «La Peste» aurait eu 100 ans, dans le cadre de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture.

Initialement confié à l’historien spécialiste de l’Algérie Benjamin Stora, le projet avait été annulé au mois de mai. La fille de l’auteur, Catherine Camus, qui gère l’oeuvre et le fonds de son père, avait expliqué n’avoir pas reçu dans les délais la liste des documents requis pour l'événement.

Début août, la maire d’Aix-en-Provence et présidente de la communauté du pays d’Aix (CPA), Maryse Joissains-Masini, a annoncé avoir rencontré Michel Onfray, auteur de «L’ordre libertaire: la vie philosophique d’Albert Camus», qui lui a soumis un projet et un synopsis centrés sur la vie et la pensée d’Albert Camus.

Le philosophe avait ensuite confirmé avoir accepté de deve