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Les Nuits de Fourvière sans ennui

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Achevé hier, le festival lyonnais mêlant musique, théâtre, cirque et danse dresse un bilan positif de son édition 2013 fondée sur plusieurs productions fructueuses.
publié le 31 juillet 2013 à 22h06

L'avantage des bilans de festivals, du moins tels que formulés par les organisateurs, c'est qu'ils sont toujours, par principe, résolument po-si-tifs (y compris celui des Vieilles Charrues, malgré 10 000 entrées de moins qu'escompté). Il n'y a donc aucune raison que celui des Nuits de Fourvière déroge à la règle, même si son directeur, Dominique Delorme, concède rétrospectivement s'être fait des frayeurs : «Les locations démarrent dix semaines avant l'ouverture et habituellement, le jour J, 80% des places ont déjà été vendues. Or, cette année, nous n'étions qu'à 65%.»

Les éléments d'explication paraissent assez évidents : «Une météo printanière déplorable et un contexte général plutôt à l'inquiétude faisant aussi que les gens paraissent plus attentifs au prix des places.»

Deux mois plus tard, le festival, qui s'est conclu hier avec Benjamin Biolay, arbore un sourire soulagé. Avec environ 127 000 entrées sur ses sites historiques de la colline de Fourvière, plus les quelque 30 000 du Tempus Fugit ? du Cirque Plume fêtant ses 30 ans de virevolte sous chapiteau (dans le parc de Parilly), le compte est bon : l'édition 2013 - dont le taux de remplissage tourne autour de 85% - égale sensiblement celle de l'an passé, qui avait correspondu à un record de fréquentation. Ceci posé, son directeur assure ne pas pouvoir ni vouloir faire toujours plus de monde, mais préférer «chercher à améliorer la qualité des productions et continuer d'ouvrir des fenêtres ar