Vous affirmez apprécier surtout les films qui se font descendre dans la presse.
Honnêtement, je pense que les journalistes ont naturellement tendance à préférer les sujets sombres, compliqués, et ça n'est pas dans ce type de cinéma que je me retrouve. Je préfère les choses légères, romantiques, drôles, qui donnent une vision plus positive de la vie. Mes films favoris sont Pretty Woman, Risky Business, Titanic, entre autres.
[…] La célébrité ne vous a-t-elle pas volé une partie de votre enfance ?
Honnêtement, non. J’ai vécu une enfance merveilleuse, et ce qui m’arrive aujourd’hui correspond à ce que j’ai toujours désiré, ce pour quoi je me suis le plus employée. Je crois fermement au destin : certaines personnes sont faites pour vivre certaines choses. Nous avons tous des prédispositions naturelles, que Dieu nous a offertes. Dans mon cas, j’ai toujours aimé chanter et danser. C’est juste devenu quelque chose que je partage désormais avec le monde entier.
Vous chantez : «Je ne suis pas encore une femme.» A quel moment saurez-vous que le cap est franchi ?
Honnêtement, ça n'est pas tant lié à un fait précis, qu'au sentiment de grandir un peu plus chaque jour. Les degrés d'interprétation diffèrent selon chacun. En ce qui me concerne, quand je chante «je ne suis plus une gamine, pas encore une femme», cela signifie que je demande à ce qu'on me prenne comme je suis, aussi bien sur le plan artistique qu'humain.
Vous dites : «L’Amérique est sans doute le meilleur pays au monde.»
C’est là où je suis née, où j’ai toujours vécu, et c’est vrai que j’ai un sentiment patriotique très développé. J’essaye de rentrer à la maison environ toutes les deux semaines, j’y mène une vie on ne peut plus banale. Je me brosse les dents, traîne dans la salle de bains, me repose. J’aime l