Comme chaque année, le directeur du festival d'Aurillac, Jean-Marie Songy, a fait une programmation à l'instinct, offrant un champ de formes extrêmement ouvert, quoique dans les limites d'un budget qui grossit moins vite que les ambitions. La 28e édition met l'accent sur la scène plus que sur la rue, proposant ainsi, de manière très inattendue, la pièce de Joël Pommerat, la Réunification des deux Corées ( Libération du 23 janvier) ou encore la dernière création des Chiens de Navarre, Quand je pense qu'on va vieillir ensemble, fantaisie d'une cruauté réjouissante ( Libération du 6 mars).
Avec Jerk et ses marionnettes psychotiques, Jonathan Capdevielle nous plonge avec douceur et désespoir dans un univers de cadavres torturés, découpés et fist-fuckés (Libération du 9 mars 2012). Trois spectacles qui vont fouiller le malaise jusqu'aux limites.
Côté rue, il y a en particulier la merveilleuse chorégraphie du Flamand Benjamin Vandewalle, Birdwatching 4 × 4 ( Libération du 11 juillet), et une nouvelle performance picturale de la