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Critique

Yuja avec joie

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Classique. Après le festival de Grafenegg, la pianiste chinoise, en tournée avec le Pittsburgh Symphony Orchestra, sera vendredi à Pleyel.
Yuja Wang, le 30 août 2013 ans sa loge du festival de Grafenegg.
publié le 4 septembre 2013 à 20h16

C’est une commune du district de Krems, en Basse-Autriche, bordée par les collines de Wagram et les plaines viticoles de Wachau. Dans les faits, Grafenegg se résume surtout au domaine paysager entourant un château Tudor où, comme de juste en été, l’herbe verdoie et le soleil poudroie. Pour la sixième année consécutive, ce site planté d’arbres centenaires, et à l’est duquel le Danube et la rivière Kamp se rejoignent, accueille un festival.

Le responsable de sa programmation est le pianiste Rudolf Buchbinder, dont on saluait encore récemment l'enregistrement décapant, chez Sony, des Concertos n°23 et n°25 de Mozart sous la baguette de Nikolaus Harnoncourt. L'estime dont jouit Buchbinder auprès des grands chefs et orchestres explique que ces derniers répondent tous présents lorsqu'il les invite au festival. C'est ainsi qu'étaient annoncés cette année rien moins que le London Symphony Orchestra, le Mariinsky de Saint-Pétersbourg, les philharmoniques de Vienne et Munich, des chefs comme Valéry Gergiev, Esa-Pekka Salonen et Kazushi Ono, les sopranos Diana Damrau et Eva-Maria Westbroek, les violonistes Frank Peter Zimmermannn, Anne-Sophie Mutter, Janine Jansen et Vadim Repin - et autant de fameux pianistes.

Gothique.En ce 29 août, l'amphithéâtre de béton à ciel ouvert, posé comme un ovni à une centaine de mètres du château gothique, propose le Pittsburgh Symphony Orchestra, son directeur musical Manfred Honeck et sa soliste invitée : la