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Libération

Les lectures hybrides de Manosque

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Correspondances . Le festival accueille jusqu’à dimanche écrivains et comédiens de renom.
publié le 26 septembre 2013 à 19h26

La ville de Manosque accueille, jusqu’à dimanche inclus, des écrivains qui ne signent pas les pires livres de la rentrée. Par ordre alphabétique, et en oubliant beaucoup de monde : Hugo Boris, Thomas Clerc, Marie Darrieussecq, Iegor Gran, Yannick Haenel, Emmanuelle Heidsieck, Dany Laferrière, Céline Minard, Gaëlle Obiegly, Véronique Ovaldé, Thomas Reverdy, Yasmina Reza, Florence Seyvos, Philippe Vasset.

«Cette littérature nous rassemble car elle nous rend plus présents au monde, note Olivier Chaudenson, directeur des Correspondances de Manosque, qu'il s'agisse d'entreprendre la description minutieuse de son appartement ou de convoquer les grands espaces, d'explorer la ville et sa périphérie.»

Cette rentrée est effectivement assez micro et macrogéographique : personnages confinés dans une voiture (Haenel) ou un appartement (Clerc), lâchés au far west (Minard) ou explorant des «zones blanches» (Vasset). Il y a aussi bien sûr - tendance de l’époque - le lot habituel de fictions biographiques et d’autofictions documentaires.

Manosque, c’est également le croisement de la littérature avec d’autres disciplines, en particulier la musique et l’image : lectures-concert, lectures-projection, siestes littéraires. Choses hybrides qui, désormais, fleurissent aussi à la Maison de la Poésie à Paris dont Olivier Chaudenson a repris la direction au printemps, transformant l’institution en «scène littéraire», ce qui a fait et continue de faire grincer beaucoup de dents.

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