Qu'on se le dise : l'Etrusque est furieusement tendance. Passons sur l'expo 2012 de la Pinacothèque «Giacometti et les Etrusques» qui, toisant nombre de spécialistes, voulait absolument que le premier ait trouvé l'inspiration de ses sculptures longilignes chez les seconds. Et venons-en au présent : en attendant en fin d'année «Les Etrusques et la Méditerranée» tels qu'appréhendés au Louvre-Lens qui inventoriera la métropole de Cerveteri, le musée Maillol, à Paris, dégaine son «Etrusques, un hymne à la vie». Une compilation assez captivante qui, en 250 pièces, brasse les mœurs et activités de ce peuple supposément originaire d'Orient qui, dans un territoire correspondant à l'actuelle péninsule italienne, connut son heure de gloire entre les IX^e et II^e siècle av. J.-C., avant de se faire gober par les Romains (faute d'avoir réussi à trouver un terrain d'entente entre les grandes cités de cette confédération). De ces marins et commerçants présentés sous un jour avantageux, l'exposition offre un riche aperçu qui n'omet aucun aspect : religion, écriture, sport, peinture, sculpture… L'ensemble entretient l'image d'une