Menu
Libération
Critique

Galops d’essai plus que jeux de chevet

Article réservé aux abonnés
Gamers . «Knack», pour PS4 et «Ryse, Son of Rome», pour Xbox One ne dérogent pas à la règle : les premiers opus qui accompagnent la sortie de consoles nouvelle génération manquent d’envergure.
publié le 13 décembre 2013 à 19h46

Un fort enthousiasme semble étreindre l’industrie du jeu vidéo depuis le lancement, fin novembre, des nouvelles consoles de salon PlayStation 4 et Xbox One, qui réalisent toutes deux de très bonnes ventes mondiales. Pourtant, à chaque fois que l’on se trouve au seuil d’une nouvelle génération, un même constat se fait jour : les jeux à la hauteur de ces machines manquent à l’appel. C’est un problème presque inévitable, mécanique ; les temps de développement sont trop longs pour permettre à une lignée conséquente de titres d’être disponible pour le jour J. Il serait d’ailleurs périlleux de débarquer avec des productions très coûteuses à destination de consoles dont le parc installé est, par définition, encore très faible…

Pour occuper néanmoins ce terrain, ce sont donc très souvent les constructeurs eux-mêmes qui produisent, via des studios leur appartenant, les titres susceptibles de mettre en valeur leurs consoles. Ainsi, pour cette nouvelle génération, deux titres répondent pourtant au même objectif de «jeu vitrine» cherchant à faire briller la machine sur laquelle ils tournent : Knack, développé par Japan Studio pour la PS4 et Ryse, Son of Rome, conçu par Microsoft Studios pour la One.

Knack cache bien son jeu : sous une apparence bonhomme, sous son programme dépouillé et élémentaire, il offre une horlogerie efficace. Peu d'aventure et peu d'action, mais la répétition de quelques mouvements basiques face à des ennemis qu'il faut surtout apprendre à