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Libération

«Après neuf mois de désert, je parlais très bien arabe»

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En interview, l’acteur n’était pas avare d’anecdotes :
publié le 15 décembre 2013 à 22h06

Les interviews de Peter O’Toole étaient toujours ponctuées d’anecdotes surprenantes ou de réflexions à l’emporte-pièce. Un petit florilège à l’heure du baisser de rideau.

«Même si je dois vivre centenaire, je ne veux plus jamais revivre un truc comme le Cambodge. C'était un putain de cauchemar. J'ai vraiment détesté ça. Après six mois passés dans ce pays, je n'étais pas capable de prononcer ou de comprendre un mot de khmer alors qu'après neuf mois dans le désert, je parlais très bien arabe.» (Time Magazine, 1964, à propos du tournage de Lord Jim sur le site d'Angkor Vat notamment).

«A un moment donné, nous étions assis dans cet hôtel à attendre pour tourner la dernière scène mais il pleuvait, et pleuvait, et pleuvait. Quelqu'un est venu taper à la porte de ma chambre et m'a dit "Venez voir !" Je l'ai suivi et la réception de l'hôtel était remplie de canards. Le temps était trop hard pour les canards.» ( The New York Times, 2011, à propos du film The Stunt Man de Richard Rush).

«A la maison, j’étudie le script seul et sans aucun a priori. Je fais mes propres répétitions, je m’enferme pendant un mois avant n’importe quel film ou pièce de théâtre et j’absorbe chaque mot et chaque scène. Quand le rideau se lève ou que le metteur en scène dit "Action !" : je suis là.» (idem)

«Keith Waterhouse et moi, on avait une théorie sur la célébrité. Quand la peine capitale a été abolie en Angleterre, que les photographes qui suivaient les procès et les derni