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Intermittents: le médiateur ne suffit pas pour la CGT-spectacle

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Le syndicat voit dans la nomination de Jean-Patrick Gilles une «brèche» qui pour autant ne fait pas cesser le mouvement.
Lors d'une AG des intermittents à Montpellier le 6 juin. (Photo Sylvain Thomas. AFP)
par AFP
publié le 8 juin 2014 à 15h45

La nomination d'un médiateur pour déminer la crise des intermittents, qui menace la saison des festivals «ne fait pas cesser le mouvement, au contraire», a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la CGT spectacle, Denis Gravouil.

«C'est une brèche qui s'ouvre dans le refus du gouvernement, mais ce n'est justement pas le moment de cesser de se mobiliser», a déclaré Denis Gravouil.

«Ca ne fait pas cesser le mouvement, au contraire», a-t-il insisté, faisant allusion au préavis de grève national déposé pour tout le mois de juin pour forcer le gouvernement à ne pas signer la future convention chômage réformant leur régime.

Le 28e Printemps des Comédiens à Montpellier «vient de reconduire la grève pour 48 heures», donc jusqu'à mardi, et «au fur et au mesure de la semaine, on va avoir d'autres annonces de grève» qui sont déjà décidées à Thionville, Boulogne-sur-Mer et Toulouse, a-t-il indiqué.

Samedi soir, les intermittents, désormais largement soutenus par le monde du spectacle, ont occupé brièvement l’Opéra Bastille, retardant la représentation de «La Traviata».

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