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Filippetti dit comprendre l'inquiétude des intermittents

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La lutte des intermittentsdossier
Les salariés du festival d'Avignon ont voté jeudi une grève, qui pourrait compromettre l'ouverture des représentations.
La ministre de la Culture Aurélie Filippetti sort de l'Elysée, le 28 mai. (Photo Stéphane de Sakutin. AFP)
par AFP
publié le 4 juillet 2014 à 9h01
(mis à jour le 4 juillet 2014 à 9h21)

La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a dit vendredi comprendre l'inquiétude des intermittents du spectacle et la grève, «votée de manière démocratique» par le personnel du Festival d'Avignon, dont l'ouverture dans la soirée paraît compromise. Lors d'une assemblée générale, 204 salariés du festival ont voté jeudi soir pour la grève, 144 contre et 4 se sont abstenus, selon un représentant de la CGT Spectacle.

«Ca ne nous dit pas grand-chose pour les deux spectacles de ce soir. Nous devrions savoir dans la matinée qui fait grève ou pas, et quel sera l'impact sur les spectacles», a précisé le directeur du festival, Olivier Py, sur France Inter. «Je respecte absolument le droit de grève, le combat des intermittents doit rester dans un cadre légal, même si pour le directeur du festival d'Avignon c'est difficile de voir compromettre le spectacle d'ouverture ce soir», a-t-il ajouté.

Deux premières marquent l'ouverture du plus emblématique des festivals de l'été, dont Le Prince de Hombourg, pièce mythique créée à Avignon par son fondateur Jean Vilar en 1951 avec Gérard Philipe. Par cette grève, «ils veulent marquer leur présence et leur engagement militant, mais en même temps ils veulent jouer», a estimé Aurélie Filippetti sur RTL, rappelant que le personnel s'est aus