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Manifestation

Intermittents, mobilisation perlée

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La lutte des intermittentsdossier
De Nantes à Besançon, des débats, forums et rassemblements festifs s’organisent.
Le symbole de la protestation, devant le palis des Papes, le 4 juillet. (Photo Sébastien CALVET)
publié le 10 juillet 2014 à 19h56

Une «pétanque sonore» à Besançon, une «déambulation musicale» à Nantes, une «zone solidaire» à Nancy, un rassemblement en «costumes de cérémonie» à Grenoble… La journée d'actions, organisée jeudi en France par les coordinations d'intermittents et précaires contre la nouvelle convention de l'Unédic, a pris des formes festives et variées. L'heure n'est pas aux grandes confrontations mais au maintien d'une mobilisation à petit feu.

Mannequins. A Avignon, l'après-midi devait se clore par un «pique-nique solidaire» sur le parvis du palais des Papes, au pied des mannequins pendus et de la banderole accrochée sur la façade : «Ce n'est pas à un moment de chômage élevé qu'il faut réduire les droits des chômeurs.»

Après l’annulation du premier jour du «in», les orages et la grève de lundi dans le «off» - suivie par plus d’une centaine de compagnies -, le festival a pris une sorte de faux rythme de croisière. Pas un spectacle du in sans une prise de parole avant, après, ou même parfois pendant la représentation.

En ville, le petit carré rouge épinglé sur la poitrine - symbole de lutte emprunté au mouvement des étudiants québécois de 2012 - est partout. Mercredi, au cloître des Carmes, un forum ouvert au public a rassemblé les collectifs du in et du off pour préparer, notamment, la journée de samedi, et relayer l'appel à la grève lancé par la CGT-Spectacle et les coordinations. Une manifestation est