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L'imagerie d'Epinal change de propriétaire

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Deux investisseurs privés et une société d'économie mixte contrôlée par la Ville reprennent cette imagerie, qui exploite depuis 1796 un patrimoine traditionnel d'historiettes comme des créations plus contemporaires.
Le «Chat botté» appartient notamment aux stocks de l'imagerie d'Epinal. (Photo Bibliothèque Nationale de France)
par AFP
publié le 20 août 2014 à 17h01

La célèbre imagerie d'Epinal, en activité depuis 1796, a été reprise par deux investisseurs privés et une société d'économie mixte (SEM), contrôlée par la ville d'Epinal, pour un montant global de 850 000 euros, a-t-on appris mercredi des repreneurs. «La SEM apporte 400 000 euros dans le capital, dont une avance remboursable de 100 000 euros en compte courant, alors que mon associée et moi investissons 450 000 euros», a indiqué à l'AFP l'un des repreneurs, Pacôme Vexlard, un chef d'entreprise d'origine vosgienne qui s'est associé avec Christine Lorimy dans le projet.

L'Imagerie annonce un chiffre d'affaires annuel d'environ 850 000 euros, selon Eric Staub, qui avait repris l'entreprise en 1985 et qui en était jusqu'alors le PDG. «Nous voulons que le fonds historique et les nouvelles créations voient le jour sous forme d'objets variés en collaboration avec d'autres marques, dans différents secteurs comme le textile, l'art déco, la papeterie et bien d'autres domaines», a expliqué Pacôme Vexlard, qui entend créer un label «Images d'Epinal».

«Nous allons développer un choix plus large en termes de création, en greffant à l'Imagerie un pool de créateurs de renom identifiés par le grand public et les professionnels : illustrateurs, dessinateurs de presse, graphistes, peintres mais aussi des vidéastes, photographes», a-t-il ajouté.

Polémique autour de l'injection de fonds publics

L’injection de fonds publics dans le capital de l’imagerie avait provoqué une polémique, en juin, lorsque le projet