Le vote d'une loi sur le régime des intermittents du spectacle n'est pas exclu en cas d'échec de la concertation lancée fin juin par le gouvernement, affirme Fleur Pellerin dans un entretien au Monde daté de mercredi. «L'Etat jouera son rôle et prendra ses responsabilités», assure la ministre de la Culture. «Les partenaires sociaux et les autres acteurs doivent parvenir à un diagnostic partagé et à une refondation durable du système qui ne peut être en crise tous les deux ou trois ans», ajoute-t-elle.
«Seriez-vous prête à faire voter une loi si la concertation n'aboutit pas d'ici la fin de l'année ?» lui demande le quotidien. «Je ne l'exclus pas», répond la ministre, pour qui, «sur ce dossier comme sur d'autres, il ne faut pas avoir une approche gestionnaire». «L'intermittence n'est ni un coût, ni un déficit, ni un solde. Sans les intermittents il n'y aurait pas de spectacle», ajoute Fleur Pellerin.
La mission de concertation, entamée fin juin et conduite par trois médiateurs, vise à une refonte totale du statut de l'intermittence et doit faire ses propositions au gouvernement avant la fin décembre. En conflit depuis des mois avec le gouve