«Si tu ne viens pas au musée, c’est le musée qui ira à toi.» Un principe qu’ont adopté depuis quelque temps plusieurs institutions culturelles, dont le musée du Quai-Branly. Après Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), c’est dans les communes de Montfermeil et de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) que se tient, jusqu’à la fin du mois, la seconde édition des «Ateliers nomades». Une opération initiée par Stéphane Martin, le directeur de l’établissement consacré aux arts premiers, et destinée à aller à la rencontre d’une population peu coutumière des expositions.
Sur mesure. Au menu, tout d'abord, la mise en place, durant toute l'année, dans toutes les écoles, de la maternelle au lycée, de la valise pédagogique ou boîte à voyage, un outil à multiple entrées pour familiariser avec les œuvres du musée. A cela s'ajoute une programmation d'événements, à travers lesquels tout un pan du musée (conservateurs, régisseurs, restaurateurs…) parisien débarque à Montfermeil et Clichy-sous-Bois. Ici, pas de structure physique. «On s'invite, on fait du sur mesure, on s'adapte en fonction de chaque ville. On essaye de sentir les attentes. C'est une longue préparation en amont - six mois, avec tous les acteurs sociaux. On a construit tout le programme avec eux, pas en arrivant avec des propositions clefs en main», explique Anne Picq, directrice des publics de l'établissement.
Afin d'améliorer l'initiative, l'offre a été réduite cette année à quinze jours de