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Libération
Critique

«Necrodancer», le swing des zombies

publié le 22 mai 2015 à 19h36

Encore un «Roguelike» ! Ce genre, inspiré de Rogue, un des tout premiers jeux de rôle sur ordinateur, sorti en 1980, est basé sur l'exploration de cartes générées aléatoirement à chaque partie et, surtout, par la mort définitive du héros. Pas de sauvegarde, pas de «Continue ?», si on clamse, c'est «Game Over». Et depuis quelque temps, les Roguelikes pullulent sous l'impulsion de la scène indé. Binding of Isaac (2011), Faster Than Light (2012), Rogue Legacy (2013), Dungeon of the Endless (2014) ou Darkest Dungeon (2014) reprennent tous les mêmes bases, en ajoutant, heureusement, des éléments nouveaux et généralement très créatifs. C'est aussi le cas avec Crypt of the Necrodancer qui propose, comme ses aînés, de se promener dans un donjon.

Particularité ici : il faut le faire en rythme, en se calant sur la bande originale electro composée par Danny Baranowsky (Canabalt, Super Meat Boy), tout en s'adaptant aux mouvements réguliers des adversaires. Loin d'être évident, mais c'est aussi une des caractéristiques des Roguelikes.