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Libération
Critique

Avignon, ceci est mon cor

publié le 19 juin 2015 à 18h36

Beaucoup l'ignorent sans doute mais, depuis lundi, le festival d'Avignon bat son plein. Enfin, pas celui consacré au théâtre, mais l'autre, à peine moins médiatisé et un poil plus monomane, puisque spécifiquement dédié au cor. Oui, oui. «Rarement joué en soliste, et ici accompagné par une académie accueillant des professeurs de notoriété nationale et même internationale», comme le stipule l'argumentaire, l'instrument reçoit ainsi chaque année ses lettres de noblesse dans la cité des Papes où se déroule la 19e édition de ce rendez-vous pas comme les autres, décliné un peu sous toutes les coutures. Après le troisième «Concours national quatuor de cors junior» - mais quel parent est assez pervers pour inscrire à ce type d'activité un gamin de 8 ou 10 ans ? -, la Fête de la musique sert de prétexte (à moins que ce ne soit l'inverse) au concert de clôture du festival, avec le chœur du conservatoire et de l'opéra-théâtre du Grand Avignon. Dans un louable effort démocratique, les musiciens présenteront des œuvres de Brahms, Schumann, Schubert… et Freddy Mercury.