Menu
Libération
sélection

Dans le radar de «Next»

John Malkovich, des diamants russes, un festival normand mais scandinave, de la beauté luxueuse, un huis clos écrit par Violaine Schwartz et une mini moto.
John Malkovich (Sandro / Cryogenia π)
par
publié le 23 novembre 2015 à 15h55

John Malkovich dans le juke-box

En compétition depuis vingt ans avec Bill Murray pour la palme de l'acteur américain le plus barré, Malkovich remet une pièce dans la machine à l'occasion du Record Store Day 2015, avec la sortie de son premier album, Like a Puppet Show. Soit une lecture de l'Allégorie de la caverne de Platon sur un instrumental du compositeur Eric Alexandrakis, déclinée en onze remix. Avec l'aide de Yoko Ono et Sean Lennon, des Dandy Warhols, de Dweezil Zappa (fils de Frank) ou encore de Placebo. — G. G.

Like a Puppet Show de John Malkovich, sortie limitée en vinyle le 27 novembre.

Sertie de Russie 

Le label K Kova fait son entrée en haute joaillerie, sous influence de Malevitch. 

Katie Kovalenko, 26 ans, a dessiné sa collection de joaillerie sous le label K Kova. D'origine russe, installée à Londres, elle fait réaliser ses pièces en Grèce. « Les artisans sur place parviennent à une finesse d'exécution remarquable », explique-t-elle. Inspirés notamment des œuvres du maître du suprématisme Kasimir Malevitch, bagues, boucles d'oreilles ou colliers prennent des formes géométriques simples. Accolées, elles se transforment en sculptures très architecturées. « Pour moi, la joaillerie n'est pas un passe-temps, prévient celle qui a étudié la gestion et les finances, et j'entends installer ma marque dans la durée. » N. D.

www.kovajewels.com

Festival : Nesbø aux Boréales 

Le festival normand fait la part belle aux écrivains de Scandinavie. Entre autres.

Pas mal comme tête de pont, vu sa discrétion: Jo Nesbø, star du polar norvégien et pointure internationale forte de millions d'exemplaires, dont l'inspecteur tête brûlée Harry Hole arpente un Oslo vérolé par l'ultracapitalisme et la drogue, fera le déplacement à Caen, pour la 24e édition du festival pluridisciplinaire les Boréales. Il y croisera des confrères tel le Danois Leif Davidsen ou l'Islandais Arni Thorarinsson. Mais aussi des plumes hors littérature noire comme Sofi Oksanen, ou le bluesman Bror Gunnar Jansson.  S. Ch.

Les Boréales, du 13 au 28 novembre à Caen et sa région. www.lesboreales.com

Huis Clos

Dans le nouvel appartement d’un couple qui ne se comprend plus s’entassent des cartons de vêtements. Loin de là, au Bangladesh, un immeuble d’ateliers de confection pour des marques occidentales s’effondre. Plus de 1 000 morts. Comment on freine, la pièce de Violaine Schwartz est un singulier huis clos où s’invitent l’absurde, le cynisme et le désarroi. (Le texte est aux éditions P.O.L.. La pièce est représentée au Centre dramatique national (CDN) Besançon Franche-Comté du 17 au 20 novembre puis en 2016 à la Commune à Aubervilliers) — X. H.

Mobilité : Mini-moto, maxi-show

Les Scrambler sont un peu à la moto ce que les SUV (Sport Utility Vehicle) sont à l'automobile: des deux-roues tout-terrain capables de quitter le macadam pour l'humus des sous-bois. Dépouillées mais stylées, ces bécanes à la mode dans les années 60-70 connaissent un retour en grâce. Au récent Tokyo Motorshow, le constructeur japonais Honda a ainsi présenté Grom 50 Scrambler Concept One et Concept Two.

Le premier engin, à connotation seventies, surfe clairement sur la vague vintage, alors que le second se veut plus contemporain. Ils sont bardés d'accessoires et riches de quelques modifications par rapport au modèle dont il s'inspire, la petite Grom 50, appelée MSX chez nous, amusante mini-moto à roues de 12 pouces. Plaque de protection, garde-boue spécifique, pneus à crampons, échappement haut (pour passer les gués) ou encore optique frontale ronde, leur donnent un sacré look. Sophistiqués, ces séduisants minibolides s'adressent plus aux conducteurs urbains épris de style qu'aux baroudeurs fous de gadoue. N. D.

Beauté : Anti-âge d’or

On vous l'accorde, la gamme n'est pas donnée. Las, vieillir présente, entre autres doubles peines, celle de coûter un bras au rayon crèmes, et on en connaît d'encore plus ruineuses, alors on se permet cette « reco » de luxe : à base de Vanilla planifolia, vanille de Madagascar, Sublimage réhydrate et rebooste effectivement les peaux post-40 ans. Et les textures sont des doudous. — S. Ch.

La gamme Sublimage, de Chanel, entre 86 et 450 €.

L’appli hurikat

Les allergiques aux files d'attente ont peut-être trouvé le remède : lancée par le Français, Emmanuel Alquier cet été, l'appli communautaire Hurikat recense les temps d'attente des lieux touristiques et des administrations françaises. Disponible gratuitement sur l'App Store et Google Play. — V. B.