On imaginait déjà Tom Hanks enquêtant dans les coulisses du Vatican pour élucider un des mystères de l’histoire : qui a voulu attenter aux jours de Jean Paul II en ce jour de mai 1981 à Rome ? Mehmet Ali Ağca, arrêté après les faits, a-t-il vraiment voulu le tuer, puisque c’est une des thèses proposées par le documentaire diffusé ce soir ? Mais, non, pas de Tom Hanks. A la place, un résultat décevant pour ces questions passionnantes, tant on décroche vite entre toutes ces pistes avortées. Il suffit qu’on se passionne pour l’une d’entre elles, comme ce membre des services secrets bulgares pris en photo en train de fuir juste après les coups de feu, pour qu’on nous explique que rien ne vient établir un lien avec notre affaire.
A chaque fois, c’est pareil. Un complot des services secrets européen ? Aucune preuve. Une conspiration interne au Vatican ? Que des indices vagues. Bref, on en ressort sans avoir de réponse. En revanche, on y apprend deux ou trois choses drôles. Comme par exemple que le patron de la CIA basait sa stratégie sur un livre qui avait été alimenté par ses propres services dans une grande opération d’intox. Du coup, on comprend un peu mieux pourquoi cette énigme n’a jamais été complètement résolue.