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Libération
Printemps-été 2016

Haute couture : Dior dans l’entre-deux

Retour sur le défilé Dior, trois mois après le départ de Raf Simons.
Au défilé Dior, lundi 25 janvier 2016, dans la cour du musée Rodin. (Photo Maia Flore. Vu pour Libération. )
publié le 25 janvier 2016 à 19h21

Le challenge était écrasant : prendre le relais du démiurge belge Raf Simons, parti de Dior en octobre dernier à la surprise générale, alors qu’il y faisait des étincelles depuis 2012. La tâche est revenue au studio de création de la maison, de fait orphelin. Alors, il y eut, lundi, dans la cour du musée Rodin, de belles pièces comme ces manteaux néo-Bar, bien dans la tradition Dior, ou les robes à une bretelle subtilement décalée, ou encore une jolie série en dentelle noire transparente. Il demeure que l’ensemble manquait d’unité, et l’entame, avec une avalanche de broderies-bijoux, soulignait le vide laissé par la maîtrise et la subtilité de Raf Simons. Comme quoi, en dépit des critiques contre la starisation des créateurs, un timonier est toujours nécessaire.