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Dans le radar de «Next»

Du street art avec l’artiste américain Ryan McGinness pour Longchamp, le festival de musique électronique Stéréokids pour petits et grands et de beaux objets signés Lina Cavalieri et édités par Fornasetti.

(Pace Editions)
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Publié le 08/04/2016 à 11h37

Palissade pas si pâle

Collaborer avec des artistes fait partie de la boîte à outils des marques. Un atout pas uniquement marketing: l’opération tandem vise aussi à fouetter, tonifier les deux parties en présence. La vénérable maison Longchamp en est une adepte régulière, a déjà confié ses fameux sacs à des tempéraments aussi divers que le Belge Jean-Luc Moerman, l’Anglo-américaine Sarah Morris, la Britannique Tracey Emin, l’Américain Jeremy Scott, la Grecque Mary Katrantzou.

Cette fois, à l'occasion de la rénovation de sa boutique historique rue Saint-Honoré, la marque fondée en 1948 par Jean Cassegrain et toujours familiale, se fait refaire la façade par Ryan McGinness : à la place des traditionnelles palissades, l'artiste américain qui est déjà intervenu dans la rue, notamment à New York pour une campagne sur le réseau de transports, a concocté une œuvre qui va de la chaussée à la toiture. Au programme: couleurs vives, matières fluorescentes et nacrées (la photo ci-contre est indicative, correspond à un travail antérieur). Rendez-vous à Paris, au 404 rue Saint-Honoré, jusqu'à la fin juillet. — S. Ch.

Allons enfants de l'électro

Les «cool kids» d'hier ont bien grandi. Certains viennent même de passer la barre de la quarantaine et sont désormais parents comme Pedro Winter, DJ à la tête du label Ed Banger records (Justice, Para One, DJ Pone). Avec quelques jeunes parents de son entourage, il a décidé d'organiser son propre festival de musique électronique pour enfants (auquel les parents n'ont pas droit sans leur progéniture) et ainsi proposer une alternative à Violetta, l'héroïne star de Disney. La deuxième édition de Stéréokids veut faire découvrir aux 4/12 ans des artistes a priori pas pour eux : Philippe Katerine en intro, puis Cassius, le chanteur de Metronomy qui organisera une sorte de «1,2,3 soleil» musical, le duo Housse de Racket, les comptines des Kumisho et un set enfantin de DJ James. En parallèle, des ateliers seront proposés : coloriage, radio, maquillage et tatouages temporaires. — Maimouna Djalo, Jessica Iona et émile Kowalski, stagiaires de 3e.

«Stéréokids 2», dimanche 10 avril à la Cigale, Paris 18e, 10 € pour les enfants, 20 € pour les parents.

Sur un air de Lina Cavalieri

Surréaliste, ludique et efficace, son œuvre a l'évidence quotidienne de celle d'Andy Warhol. Depuis sa disparition, son fils unique Barnaba a repris le flambeau: fort des mirifiques archives paternelles qu'il réinterprète, Fornasetti junior assure la continuité en beauté, y compris sur Internet avec un site à la fois instructif (histroire de l'artiste), charmant et marchand. On peut notamment y commander la toute nouvelle bougie Flora Requiem dont le pot associe deux totems maison, le visage de la chanteuse lyrique Lina Cavalieri et un crâne, marguerite à la bouche. Côté senteur, c'est un bouquet de fleurs blanches. On retrouve la beauté mélancolique de Lina Cavalieri sur Flora, Ortensia et Fior di Bacio, des boîtes à encens en bois et céramique aux airs de petits bijoux.

Flora, Ortensia, Fior Di Bacio, boîtes d'encens, couvercle en céramique décorée et socle en bois contenant 80 bâtonnets, 165 €. Bougie parfumée en céramique décorée avec couvercle, Fornasetti Profumi, 300 g, 140 €.